Découvrez l'histoire deSzandra

  • 38 ans
  • Mère de famille
  • Hainaut
En tant que maman, le bio m'apaise

À la tête d’une joyeuse tribu recomposée, cette ancienne analyste financière reconvertie en alimentation durable pratique ce qu’elle préconise : à la maison, le bio règne en maître. Une évidence depuis la naissance de son premier enfant, et la réalisation de tous les bénéfices liés à ce mode de vie.

Pour Szandra, tout commence il y a huit ans, lors de la naissance de son premier enfant. Une période de remise en question profonde, « parce que je voulais lui offrir le meilleur du monde, et pour moi, ça commençait clairement par l’alimentation ». À l’époque, la jeune femme combinait son travail à la banque avec des cours du soir pour devenir traiteur, et son congé maternité a été l’opportunité de poursuivre sa réflexion autour du contenu de son assiette – et de celle de son bébé. « J’ai découvert le 0 déchet, et dans la foulée, tout le réseau de commerces où je pouvais faire mes courses plutôt qu’au supermarché. C’est en commençant à m’inscrire dans une démarche beaucoup plus durable que j’ai découvert le bio ». Et d’emblée, celle qui est aujourd’hui à la tête d’une tribu recomposée dont les enfants sont âgés de 2 à 20 ans a été conquise.

"Quand j’achetais des produits bio, même transformés, je pouvais reconnaître tous les ingrédients mentionnés, parce qu’il n’y avait pas de produits chimiques aux noms difficilement déchiffrables"

« Plus jeune, j’étais végan, ce qui m’a inculqué l’habitude de décortiquer minutieusement les étiquettes, et quand j’ai commencé à faire mes courses en vrac, j’ai découvert que quand j’achetais des produits bio, même transformés, je pouvais reconnaître tous les ingrédients mentionnés, parce qu’il n’y avait pas de produits chimiques aux noms difficilement déchiffrables et tout aussi difficiles à digérer… ». Après la banque, Szandra s’est lancée dans les boîtes-repas bio avec Little Greenbox, et ses rencontres avec les producteurs du secteur ont contribué à lui donner envie de changer de mode de vie. « Je me suis dit qu’en tant que consommatrice, je me devais d’être plus attentive à ce que je mettais dans mon assiette ».

DES ÉCONOMIES À TOUS LES RAYONS

Une transition effectuée tout en souplesse. « On croit souvent que c’est plus compliqué d’acheter bio, mais c’est tout sauf vrai : en Wallonie, on a la chance d’avoir une incroyable densité de magasins bio, et c’est un label qu’on trouve facilement en grandes surfaces ainsi qu’en ligne. Quand on arrête de se focaliser uniquement sur les supermarchés, on réalise bien souvent que les alternatives sont partout ».

Et il n’y a pas qu’au sens propre que notre mère de famille trouve le bio plus accessible. « Ce n’est pas vrai que le bio est plus cher ! D’ailleurs, une étude récente a démontré que l’écart de prix avec les produits conventionnels n’a jamais été plus réduit, d’autant plus qu’il faut comparer ce qui est comparable. Si on achète des carottes bio, on ne va pas les éplucher, on coupe juste les deux extrémités puis tout est bon à manger. Tandis qu’avec des carottes qui n’ont pas le label, il faut les éplucher, parce qu’il y a des pesticides sur la peau, donc on en a bien moins pour son argent ». Au rayon produits secs, Szandra va jusqu’à affirmer que la version bio est moins chère que les produits conventionnels (« j’en consomme toute l’année et je n’ai vu aucune augmentation de mon budget, au contraire ! »), pointant que « quand on achète bio, on achète naturellement beaucoup plus de produits bruts, or acheter le moins de produits transformés possible est la clé pour maintenir une forme de contrôle sur son budget ». Un aspect très important pour cette ancienne analyste financière : « j’aime bien faire attention à notre budget, et je vois bien à quel point passer au bio a permis de diminuer les dépenses du ménage ».

 

« quand on achète bio, on achète naturellement beaucoup plus de produits bruts or acheter le moins de produits transformés possible est la clé pour maintenir une forme de contrôle sur son budget »

ACHETER LES YEUX FERMÉS

C’est que depuis qu’elle a changé de manière de s’alimenter, Szandra réalise des économies non-négligeables sur son budget santé. « À un moment donné, on dépensait jusqu’à 120 euros par mois à la pharmacie, ce qui est énorme, mais depuis qu’on mange mieux, notre alimentation joue un rôle de prévention et on tombe beaucoup moins malade ». Une victoire pour celle qui voulait donner le meilleur à son bébé, et qui espère aujourd’hui transmettre de bons réflexes à ses enfants. D’autant qu’il n’y a pas qu’à l’échelle individuelle qu’elle loue les bienfaits du bio : « quand on achète en direct chez le producteur, on sait qu’on achète des produits frais qui ont été cueillis à proximité la veille ou le matin même. C’est bien plus respectueux de la planète que de manger des fruits exotiques toute l’année ». Et la jeune maman d’affirmer avec enthousiasme que pour toutes ces raisons, « consommer bio est une évidence. Quand on parle de mode, ça dénote quelque chose d’éphémère, mais ici, c’est devenu un vrai mode de vie. Ce serait impossible pour nous de revenir en arrière, d’ailleurs, si notre budget venait à diminuer, je préférerais manger moins ou m’acheter moins de vêtements que de ne plus manger bio ».

« on dépensait jusqu’à 120 euros par mois à la pharmacie »

D’ailleurs, si c’était à refaire, Szandra n’a qu’un regret : « ne pas m’y être mise plus tôt. En tant que maman, le bio est un label qui me donne confiance et qui m’apaise : ça me facilite la vie de savoir que je peux faire mes achats en paix parce que les produits qui ont le label sont alignés à mes valeurs et mes attentes. Pour moi, c’est la seule certification qui est un vrai gage de qualité et où je sais que je peux acheter les yeux fermés. Je ne juge pas ce qui se trouve dans l’assiette des autres, mais ce qui est clair, c’est que je vais moins souvent chez le médecin, je dors mieux et j’ai une meilleure peau que les gens pour qui la qualité de ce qu’ils mangent n’est pas prioritaire ». Tout beau, tout bio.